Isabelle Schmadtke, Le Journal des citoyens, Prévost, le 16 décembre 2010
Fiers nouveaux propriétaires de 459 hectares avec mission de conserver le paysage emblématique des falaises et des précieux écosystèmes qui s'y trouvent, Conservation de la nature Canada (CNC) doit maintenant se pencher sur sa vision du parc pour les années à venir, ainsi que la gestion de ce territoire.
Lors d’une récente conférence de presse, Mme Nathalie Zinger, vice-présidente Québec de l’organisme répondait à tous ceux qui s’inquiètent de l’accessibilité du parc des falaises, vu sa mission de conservation, « le territoire des falaises est fréquenté depuis fort longtemps et en toutes saisons. Conservation de la nature continuera donc de permettre l’accès à sa propriété en tenant compte des habitats fragiles à protéger et en déterminant les activités et usages compatibles avec la conservation des milieux naturels ».
Mme Zinger nous a aussi informés qu'un comité de gestion constitué de membres de la communauté et des propriétaires sera mis sur pied dès 2011 afin d’élaborer un plan directeur pour le site. Ainsi la municipalité de Piedmont, la ville de Prévost, le Comité régional pour la protection des falaises, Protection des oiseaux Québec et CNC assureront la mise en valeur du site en ralliant conservation, éducation et gestion ».
Interrogée sur les zones grises existantes, telles une propriété privée enclavée derrière le lac Paradis par exemple, ou la plaine avoisinant le Centre de jeunesse Batshaw pour ne nommer que celles-là, Mme Zinger espère que tous seront de bons voisins, mais que CNC serait en pour parler avec d’autres propriétaires, des informations qu'on ne peut toutefois pas encore dévoilées.
Incidemment Gilbert Tousignant, trésorier du CRPF informe les propriétaires en partie de leurs terres au parc des falaises, qu’ils ont plusieurs options à leur disposition. Ils peuvent faire une entente de conservation, ils peuvent céder leurs terres ou offrir des droits de passage ou encore effectué une vente à rabais (appelé aussi don écologique). Pour ce qui est du don écologique, la terre est vendue pour une somme bien en deçà de sa valeur marchande. L’organisme sans but lucratif qui reçoit le don, remet un reçu d’impôt pour la différence entre la valeur marchande et la valeur reçue.