Le suivi du MDDEP : « Rigueur et efficacité »

Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 21 septembre 2010

Depuis le début des travaux de construction, le ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (MDDEP) procède à l’inspection du chantier Osisko. À ce jour-là, les inspecteurs ont émis sept avis d’infraction à la minière.

Pendant la phase de construction de la mine Osisko, les inspecteurs du MEDDEP effectuent des inspections du site afin de vérifier si l’entreprise travaille dans le respect des lois environnementales du gouvernement. Le 26 septembre 2008, Osisko a reçu un avis d’infraction pour avoir débuté l’exploitation d’une sablière et d’une carrière sans avoir obtenu préalablement un certificat d’autorisation. Le 28 octobre 2008, le MDDEP a émis un avis d’infraction pour le non-respect du certificat d’autorisation délivré le 27 août 2009, concernant les assises et les fondations de différents bâtiments. Concernant l’émission de poussières, Osisko a reçu un avis d’infraction le 20 mai 2010.

Dans le rapport du MEDDEP, il est ainsi noté : « ne pas avoir pris les mesures requises pour prévenir les émissions de poussières de façon à faire disparaître les effets de ce contaminant susceptible de porter atteinte à la vie, à la santé, à la sécurité, au bien-être humain… » En entrevue, Danielle Guimont, du bureau régional du MEDDEP, affirme que pour la phase de construction, l’entreprise n’a pas l’obligation de faire l’analyse de la poussière, mais qu’elle doit mettre en place des mesures d’atténuation telles que l’abat-poussière maintenant utilisé par Osisko.

En période de production, c’est à la minière que reviendra l’obligation de faire le suivi de l’analyse de la poussière, selon les conditions fixées par le ministère. Le MDDEP veut contrôler le taux de silice dans la poussière.

Les 20 mai et 23 juillet 2010, le MDDEP a émis des avis d’infraction concernant la non-conformité des sautages par vent sud à une vitesse inférieure à 15 km/h. Finalement, le 21 juin 2010, l’avis d’infraction concernait la construction d’un chemin dans un milieu humide sans avoir obtenu le certificat d’autorisation. Danielle Guimont affirme que les avis d’infraction démontrent que le MDDEP effectue un suivi rigoureux et qu’il possède les effectifs nécessaires pour répondre aux plaintes des citoyens.

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