Des Laurentides au Kilimandjaro pour les enfants : 24 grimpeurs de la région prêts pour le départ

Isabelle Schmadtke, Le Journal de Prévost, le 15 septembre 2010

Plusieurs d’entre nous se souviendront étant enfant, d’avoir ramassé des sous pour un marchethon, un bercethon ou un quillethon en vue de financer une activité quelconque. Le projet Kilimandjaro part un peu du même principe : 24 grimpeurs rêvant de monter le plus haut sommet d’Afrique, amassant des fonds pour aider à financer l’unité de pédiatrie de l’Hôpital Hôtel Dieu de Saint-Jérôme.

Les coûts liés au voyage sont défrayés par les grimpeurs. À ce jour, l’objectif de la levée de fonds de 250 000 $ (environ 1 $ par mètre grimpé, soit 5 895 $ par grimpeur) est presque atteint, le total à jour avoisine présentement les 224 000 $.

À moins d’un mois du grand départ, l’attention des grimpeurs se tourne maintenant vers l’activité tant préparée et attendue soit l’ascension du mont Kilimandjaro. Le Journal a donc retrouvé ses trois grimpeurs d’il y a un an, soit : Georges Étienne Gagnon, de Prévost ; Karine Méry, de Sainte-Anne-des-Lacs et Pierre Desmanches, de Piedmont afin qu’il puisse à la veille du grand départ, nous faire part de leur cheminement.

Il est intéressant de voir que même s’ils font partie d’un groupe, les préoccupations quant à l’aventure varient grandement d’une personne à l’autre. Pour Pierre Desmanches de Piedmont, le souci majeur semble être la certitude d’avoir pensé à tout : passeport, équipement, vêtements spécialisés, il y a tant à penser. Il est très conscient du fait qu’il passera d’un climat chaud et humide le jour, à un climat sec et froid la nuit. Il dit qu’il a hâte de partir, mais encore plus hâte de revenir et de raconter ce qu’il a vécu !

Notre prévostois, Georges Étienne Gagnon a également bien hâte de partir. Car même si au fil du temps il a découvert des gens nouveaux et s’est lié d’amitié avec eux, il a trouvé l’attente très longue. Vu que ses défis commerciaux lui ont pris plus de temps que prévu, il se juge moins bien préparé sur le plan physique qu’il l’aurait espéré, mais est sûr de réussir les deux montées, c'est-à-dire la montée d’acclimatation du mont Mérou (4 600 m) et ensuite celle du Kili (5 895 m).

Karine Méry, de Sainte-Anne-des-Lacs, est une des plus jeunes participantes du groupe. Son défi majeur se situe au niveau personnel. Physiquement, elle est en forme et visite la gym deux fois par jour. Pour Karine, la difficulté se situe au niveau des anxiétés : partir loin de sa famille, que dire des problèmes de santé qui pourrait survenir ; et pour comble, la tenue d’élections présidentielles en Tanzanie au cours de leur séjour ! Une fois le tout digéré, elle aura la chance de prolonger son séjour de deux semaines où avec sa mère elle vivra des safaris et excursions en pleine période de migration. Zèbre, guépard, gnous, lions, rhinocéros et autres sont attendus pour les photos !

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