Sara Amélie Bellavance, L’Horizon, presse coopérative des Basques, Saint-Éloi, mars 2010
Le Centre-Femme Catherine-Leblond, le comité Femmes et Ville de Trois-Pistoles, l’AFÉAS de Trois-Pistoles et l’Association de personnes handicapées l’Éveil des Basques présentaient, le 6 mars dernier à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles, une soirée ludique et festive soulignant la Journée internationale des femmes (8 mars).
À l’animation, Christine Pelletier a présenté les principales revendications des Québécoises à travers divers personnages. On y retrouvait également Maggie Dubé, qui a interprété quelques chansons de son répertoire. Gagnantes locales de Secondaire en spectacle dans la catégorie « chant interprétation », Tanya et Camille Bérubé ont également participé à l’événement. J’y ai moi-même proposé une lecture d’extraits des Monologues du vagin d’Eve Ensler.
Les revendications 2010 de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes peuvent être consultées sur le site de la Fédération des femmes du Québec au www.ffq.qc.ca. En voici un bref survol.
Le premier champ de revendications concerne le travail et l’autonomie économique des femmes. Les groupes demandent une augmentation du salaire minimum, afin que les travailleuses à temps plein (40 heures) parviennent à franchir le seuil de la pauvreté. Ils proposent aussi l’abolition des catégories au sein de l’aide sociale, pour lutter contre les préjugés.
Le second champ de revendications cible le bien commun et l’accès aux ressources. Les groupes de femmes demandent la fin de la privatisation des services publics et du bien commun (santé, éducation, eau, énergie éolienne), en plus de s’opposer à toute augmentation des tarifs liés à ces services.
Dans le dossier de la violence faite aux femmes, les groupes exigent que les gouvernements interviennent pour lutter contre l’hypersexualisation et la marchandisation du corps de la femme. Ils demandent également de garantir le droit inaliénable des femmes en matière de procréation.
Le quatrième champ de revendications porte sur la paix et la démilitarisation. Les groupes de femmes exigent que le gouvernement du Québec interdise le recrutement militaire dans tous les établissements d’enseignement sur son territoire. De plus, ils réclament le retrait des troupes canadiennes en Afghanistan.
Enfin, en appui aux femmes autochtones, les groupes demandent au gouvernement du Canada de signer la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.