La conservation du patrimoine religieux sous toutes ses formes

Sébastien Lacroix, L’annonceur, Pierrevile, le 24 février au 9 mars 2010

Les expositions en cours au Musée des religions du monde, à Nicolet, nous offrent d’éloquents exemples de ce qui est fait en matière de conservation du patrimoine religieux. En place jusqu’au 25 avril prochain, Trésors cachés et Sanctuaires, chacune à leur façon, nous offre un aperçu des millions de dollars qui sont investis chaque année au Québec. En présentant moins de 1 % de sa collection évaluée à 130 000 objets, dont une collection d’images pieuses d’importance nationale, avec 100 000 pièces, avec une exposition d’à peine une soixante d’objets, le musée nous offre quand même une belle démonstration de conservation muséale.

« Il y a plusieurs objets qui sont ternis, noircis avant qu’on leur redonne leur éclat, dont cette crosse d’évêque polonaise », racontait Marie-Josée Savard du Musée des religions, en nous montrant toute une gamme d’objets en argent.

Dans Trésors cachés, il s’agit d’objets pratiquement tous en lien avec le catholicisme qui sont présentés, dont un mur avec une multitude de crucifix, une calotte papale de Pie XII et des sandales liturgiques, mais aussi un daruma boudhiste et une statue hindoue.

Dans Sanctuaires, deux parcours photographiques saisissants qui recherchent la lumière dans un lieu abandonné. D’un côté, l’intérieur tout démoli et rempli de graffitis d’une usine de Lachine et, de l’autre, des points de vue de l’intérieur de quelques églises abandonnées. On présente aussi un saisissant montage de photos de quatre ou cinq des nombreuses églises qui ont fait l’objet de travaux de rénovation au Québec, et d’autres exemples de ce qui a été réalisé en matière de restauration du patrimoine religieux.

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