La maison des grands-parents de Sherbrooke

Denyse Tremblay, Regards, Ascot Corner, février 2010

Située au 890, rue Raoul-Bruneau, La maison des grands-parents de Sherbrooke est ouverte à tous et offre des services aux adolescents et aux enfants en lien avec les grands-parents. Fondée en 1998 par cinq personnes s’inspirant de la maison Villeray de Montréal, ses locaux se trouvent dans un immeuble mis à la disposition de l’organisme en 2002 par les religieuses Les Filles de la charité.

La maison des grands-parents de Sherbrooke compte 70 membres. M. Robert Gagné en assume la direction par intérim, en l’absence de madame Lisanne Bujold. Il est épaulé par l’adjointe administrative Nicole Déris et les deux agents de développement Nadja Guay et Louise Brisson. Sur les six organismes du genre au Québec, La maison des grands-parents de Sherbrooke fut le le deuxième à être créée. Sa mission consiste à regrouper des aînés afin d’offrir bénévolement des activités et de l’aide du domaine scolaire aux jeunes, soit après les cours ou durant le jour.

Par exemple, 18 grands-parents sont affilés à l’école des Quatre-vents. M. Robert Gagné, ancien directeur de cette école, donne lui-même quatre heures de son temps. Il me confie avoir ressenti une certaine gêne au début, dû à son poste antérieur, craignant que les gens soient plus distants à cet endroit. Lui-même grand-père de cinq petits-enfants, il connaît les besoins de ces jeunes. À ce propos, il m’annonce que l’organisme a plein projets, dont celui d’une pièce de théâtre pour les enfants de 6 à 12 ans. Elle sera présentée en mai prochain : petite comédie musicale, chantée et actée par les jeunes, accompagnée des grands-parents.

Enfin, La maison des grands-parents de Sherbrooke est ouverte cinq jours par semaine, de 8 h 30 à 17 heures On souhaite aussi la rendre accessible les fins de semaine. J’ai demandé à M. Gagné pourquoi avoir fondé cet organisme ? Avec un sourire, il m’a confié : « À la retraite, il y a le phénomène de ne plus se sentir utile comme avant ; on perd nos collègues de travail ; on a plus les mêmes buts. Or, un organisme comme celui-ci aide à nous revaloriser, car on peut offrir notre expérience de vie pour aider les jeunes et, parfois des personnes de notre entourage. »
 

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