Roxane Gibeau, Échos Montréal, janvier 2010
Le 19 décembre dernier, un jeune homme de 22 ans a été poignardé à mort à la sortie du Tribe HyperClub, dans le Vieux-Montréal. C’est le deuxième incident violent à survenir à cet endroit en quelques mois. En effet, le 26 septembre, un autre homme a également été poignardé, mais a survécu à l’agression. Groupes criminels ou incidents isolés : la quiétude du quartier est-elle menacée ?
« Les récentes altercations dans le Vieux-Montréal ne sont pas apparentées à des gangs de rue ni à la vente de stupéfiants, affirme Alain Simoneau, commandant du poste de quartier 21. Le Vieux-Montréal n’est pas un territoire très fréquenté par les groupes criminels. Je peux vous assurer que le meurtre du 19 décembre dernier est un incident isolé. C’était une vieille histoire de dettes. »
Les policiers du service de Police de la Ville de Montréal se veulent rassurants quant à la situation dans le Vieux-Montréal, malgré la tentative de meurtre et le meurtre des derniers mois. Loin d’augmenter, les méfaits ont plutôt diminué dans le quartier.
Depuis janvier 2008, afin d’assurer une surveillance constate et de veiller à la sécurité du quartier, deux patrouilleurs à pied ont été désignés à temps plein dans le Vieux-Montréal. Ils travaillent exclusivement sur le terrain. Quatre policiers supplémentaires ont aussi été embauchés au poste de quartier 21 qui dessert une population de 15 000 résidents sur 4 km2. « Depuis deux ans, on a également haussé le nombre de cadets policiers qui patrouillent le secteur. Ils sont nos yeux et nos oreilles et sont capables de nous rapporter les endroits difficiles où l’on devrait agir. »